10 juin 2008
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Toi qui laisses les ouvriers bâtir ta prison
Toi qui restes assis pourtant, hébété, passif,
Devant le travail de tous ceux qui t'ensevelissent,
Pose dans un pan de mur factice, une porte dérobée
Dont tu auras seul préservé le secret, et, un jour, un jour,
Quand le vent sec soufflera violemment depuis le Nord,
Ouvre grand le judas de la porte cachée, démolis le
Ce faux mur qui aura protégé ta révolte, et surtout,
Ecoute, écoute bien les messages du Mistral.
Fais lui de la place, calfeutre son espace.
Un coeur piqué de mille dards, rainé de griffes
Ebranlé de secousses profondes, écorché par l'acier, brûlé
Par l'amertume, sacrifié aux bâtisseurs qui scellent à la calomnie le
Mensonge et lient leur mortier avec eau saumâtre et sarcasmes acides,
Ce coeur privé du carré de fraîcheur qui le ferait plapiter, asphyxié de gaz
Meurtriers que répandent les beaux parleurs, assourdi des coups de
Marteaux politiques, piqueurs des deniers populaires,
Fabriqueurs de richesses clandestines, ivres
De pouvoir, de pouvoir détruire,
Ce coeur qui pourtant
N'abandonne pas
Et rythme ta vie
Se donne
A tes humeurs,
Ce coeur, la seule richesse
Dont du dois encore pouvoir disposer !
A ce coeur, fais une place, une place de choix.
Permets qu'il témoigne dehors de la rancoeur du dedans.
Profite de lui et de ses émotions, les saveurs épicées de ta vie.
Toi qui restes assis pourtant, hébété, passif,
Devant le travail de tous ceux qui t'ensevelissent,
Pose dans un pan de mur factice, une porte dérobée
Dont tu auras seul préservé le secret, et, un jour, un jour,
Quand le vent sec soufflera violemment depuis le Nord,
Ouvre grand le judas de la porte cachée, démolis le
Ce faux mur qui aura protégé ta révolte, et surtout,
Ecoute, écoute bien les messages du Mistral.
Fais lui de la place, calfeutre son espace.
Un coeur piqué de mille dards, rainé de griffes
Ebranlé de secousses profondes, écorché par l'acier, brûlé
Par l'amertume, sacrifié aux bâtisseurs qui scellent à la calomnie le
Mensonge et lient leur mortier avec eau saumâtre et sarcasmes acides,
Ce coeur privé du carré de fraîcheur qui le ferait plapiter, asphyxié de gaz
Meurtriers que répandent les beaux parleurs, assourdi des coups de
Marteaux politiques, piqueurs des deniers populaires,
Fabriqueurs de richesses clandestines, ivres
De pouvoir, de pouvoir détruire,
Ce coeur qui pourtant
N'abandonne pas
Et rythme ta vie
Se donne
A tes humeurs,
Ce coeur, la seule richesse
Dont du dois encore pouvoir disposer !
A ce coeur, fais une place, une place de choix.
Permets qu'il témoigne dehors de la rancoeur du dedans.
Profite de lui et de ses émotions, les saveurs épicées de ta vie.