Qu’autre vive et me sourie pour percer si grand mystère,
De présence, de chaleur à bousculer ma vie austère
Qui, d’image, de miroir manquait à seul grandir,
Sans mère, sans père ni soutien à me languir
Qu’un jour la philosophie me servît de repère.
Ni sagesse ni bonheur ni guêtre ni guêpière
Une vie fade et solitaire comme profonde fosse amère
Où rires et mots s’étouffent de trop lourdes censures, rien de pire…
L’avenue descend comme une longue rivière.
Il s’achemine vers sa sûre mise en bière
L’homme qui des mots enlacés peut jouir,
Des regards singuliers, des écoutes minutieuses se réjouir,
Du sympathique faire son miel et d’une main serrée faire sa prière.