30 janvier 2009
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Malgré fatigues et lassitudes, il gravit les pentes du temps pour atteindre son sommet.
Attendre dans la nuit le jour nouveau qui permettra encore une petite marche après quelques menues emplettes au village.
Son désert est en haut. Personne ne l'attend depuis fort longtemps.
Mais le repos l'attire au seuil de la porte qu'il franchira seul, fier de ses pas sur la marche des anciens.
Attendre dans la nuit le jour nouveau qui permettra encore une petite marche après quelques menues emplettes au village.
Son désert est en haut. Personne ne l'attend depuis fort longtemps.
Mais le repos l'attire au seuil de la porte qu'il franchira seul, fier de ses pas sur la marche des anciens.
Calme dans les hauteurs. Un ancien est parti à la rencontre de ses rêves.
Peu de traces laissées sinon ce souvenir sur l'aquarelle, ombre fugitive que le temps efface, fondu enchaîné sur un air de papier, inexorable finitude de l'éphémère au coeur même de la nature.
Que les cloches teintent pour mêler au ciel ses vibrations particulières, en souvenir, là, des pas singuliers arrachés aux sillons de notre sol.
Peu de traces laissées sinon ce souvenir sur l'aquarelle, ombre fugitive que le temps efface, fondu enchaîné sur un air de papier, inexorable finitude de l'éphémère au coeur même de la nature.
Que les cloches teintent pour mêler au ciel ses vibrations particulières, en souvenir, là, des pas singuliers arrachés aux sillons de notre sol.